Participaction


Il y a des millions de façons de perdre. À l’horizon qui ne ferme plus les yeux c’est une ligne muette qui se trace une armoire fermée où la poussière danse. C’est toi debout immobile c’est la longueur de l’os puis son craquement c’est un désert orange les cils du lac toutes les formes que prennent l’été c’est un pied dans le vide une poitrine qui se soulève c’est l’odeur de ce qui brûle qui fond qui boue. C’est l’amour le creux à l’oreiller c’est quelque chose au loin une chaise qui berce une bête qui gratte c’est ce que tu attends qui ne viendra pas du moins, pas maintenant.


Marie-Élaine Guay









Échos d’une vie distante : Volume 1 & Volume 2